Philosophie de l'action. Théories de l'éthique, du sujet, de la responsabilité, de la souffrance. L'acte de penser et la question de la vérité. Philosophie et psychanalyse. Philosophie de la séduction.
Par Jean-Pierre Lalloz Ce dialogue a pour objet la vérité telle qu’elle se trouve problématisée par la pensée métaphysique – dont Platon est sinon le fondateur du moins l’installateur dans l’histoire humaine. Elle est considérée dans sa condition objective...
Lire la suiteCe qui nous séduit nous détourne de l’ordre commun dont la justice accomplit la nécessité. Elle en est la représentation posée pour soi et donc, réflexivement, le critère. Dans le monde comme monde c’est-à-dire comme commun, la justice est ce qui compte....
Lire la suiteLa séduction, d’une manière générale, c’est l’épreuve qu’un sujet fait de ce que sa question se trouve dans un objet contingent et non pas dans la nécessité représentative qu’il est par ailleurs pour lui-même. La question de la séduction, originellement,...
Lire la suiteSéduire une personne, c’est la sommer de rompre avec sa destinée (une vie d’épouse et de mère de famille, une vie de consommateur raisonnable, etc. ), et ainsi lui enjoindre de ne plus être le sujet constitué par assujettissement au savoir dont elle relève...
Lire la suiteSéduction et distinction Ce qui nous séduit nous enjoint de rompre avec la nécessité qui détermine comme destinée la vie qu’on mène. « Change ta vie », cela signifie donc d’abord : « rompt avec le chemin qu’il serait, pour n’importe qui à ta place, normal...
Lire la suiteHypnose, rêve et séduction Parce que séduire consiste à détourner de la nécessité représentative, c’est le même de dire que l’objet séduit, que rien ne justifie qu’on s’y assujettisse, que sa réalité ne compte pas. Arguer de la réalité de l’objet pour...
Lire la suiteEtre sujet de l’impossible Le critère de la séduction est sans équivoque : on est séduit quand on a accepté l’éventualité du pire. Cela signifie qu’on est séduit quand est enfin avéré en nous que notre question, à quoi l’objet promet d’être la réponse,...
Lire la suitePenser la séduction selon cette nécessité qui n’est pas celle du domaine salutaire mais seulement de la responsabilité d’être sujet (et de rien d’autre ! car c’est bien de cette limitation qu’il s’agit dans l’impossibilité d’une métaphysique de la vérité),...
Lire la suiteDéfendre la pensée de la séduction contre la métaphysique de la vérité en dénonçant sa confusion avec le savoir et avec l’authenticité Le premier argument était donc de rappeler l’incidence du caractère fractal de la séduction, et donc aussi de la vérité...
Lire la suiteProtéger la pensée de la séduction contre la métaphysique de la vérité. Il y a séduction quand un objet somme un sujet de se détourner du service des biens (plaisir, utilité, bonheur, moralité, salut), autrement dit des nécessités de la représentation,...
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